Fiabilité des systèmes à base de nanodispositifs non fiables, des concepts au démonstrateur.
Année |
Laboratoire |
Collaboration(s) |
Budget |
Durée |
2014-2017 |
IEF, UMR 8622 |
CEA (LIST et SPEC), UMR CNRS/Thales |
450K€ |
4 ans |
Titre |
Fiabilité des systèmes à base de nanodispositifs non fiables, |
Porteur |
Jacques-Olivier Klein |
Date de démarrage |
Novembre 2014 |
Enjeu pour la société |
L’étude des dispositifs nanoscopiques émergents fait partie des domaines d’excellence de la recherche sur le plateau de Saclay, mais leur intégration dans des systèmes qui les exploitent doit prendre en compte leurs caractéristiques particulières, notamment l’indéterminisme lié à leur taille. Ce projet se distingue par la prise en compte en amont de leurs comportements non déterministes et de la variabilité de leurs caractéristiques en vue de leur intégration dans circuits intégrés et systèmes où leur impact est maitrisé. |
Présentation du projet |
Ce projet, associé à une chaire, vise à développer une méthodologie de conception de systèmes basée sur des éléments qui ne pourront pas être considérés comme fonctionnant de façon fiable et déterministe individuellement tout en assurant la fiabilité de la fonction réalisée par leur association. La démarche envisagée comprend trois volets. Dans un premier temps, grâce aux collaborations internes et externes, des dispositifs émergents seront étudiés de façon à identifier ceux qui sont porteurs d'un fort potentiel au niveau fonctionnel. L'interaction avec les équipes expérimentales, et même l'intégration au sein de ces équipes, permettra de développer des modèles physiques de composants en insistant sur les caractéristiques présentant des comportements stochastiques et la variabilité des leur caractéristiques puis à intégrer ces modèles dans les outils de CAO électronique en adoptant un style de modélisation qui autorise l'analyse de la fiabilité et la prise en compte des comportements aléatoires. Ce volet nécessitera le développement d'une plate-forme d'instrumentation dédiée à l’étude de la statistique des caractéristiques des différents dispositifs, notamment à commutation de résistance. Dans un deuxième temps, des circuits réalisant les fonctions clés pour différents modèles de calcul (bio-inspirés, reconfigurable, normally-off, …) seront proposés, simulés et évalués. Dans un troisième temps, leur exploitation dans un sous ensemble réalisant une fonction utile (opérateurs arithmétiques, reconnaissance de formes, analyse d'image, …) sera analysée sous l'angle de la fiabilité, en tirant parti de la robustesse des méthodes de codage sous-jacente dans les modèles de calcul envisagés. |
• Chaire "Fiabilité des nanotechnologies" / Chair "Reliability of Nanotechnology"
• Institut d'Électronique Fondamentale (IEF) UMR Paris-Sud-CNRS • IRAMIS @NanoChem • Unité Mixte de Physique CNRS/Thales